Cinémage en images

Des footballeurs peut-être….Alors que le « fameux »mondial monopolisait 60% de la population d’après les statistiques, une quarantaine de personnes sont venues voir le film d’Anne Barth, documentaire sur cette étonnante école du Colibri, imaginée et crée par Isabelle Peloux. Malheureusement, la grève des trains a empêché celles-ci d’être présentes à notre soirée. Un débat a néanmoins eu lieu car le sujet est d’importance et ne laisse personne indifférent. Un film à voir ou à revoir de toute urgence.

Près de 80 personnes sont venues pour la soirée Brassens avec en « première partie » l’excellent film documentaire de Sandrine Dumarais. Des images évidemment inédites et des propos d’artistes, d’amis, dont la radieuse Agathe Fallet. Une rencontre émouvante avec des images d’un Brassens en famille, entre amis, des images projetées sur les murs de Sète, quelle bonne idée! Un bel hommage à l’artiste qui s’est poursuivi avec le concert des Soutiens Georges toujours un peu iconoclaste et tellement Brassens, jusqu’à la moustache de Claudius, le chanteur à  la guitare ordinaire.
Une belle soirée que l’on aurait aimé prolonger encore un peu malgré l’heure tardive…
Quelques photos pour ce faire.

Sandrine Dumarais est une réalisatrice originaire du Morvan ; plus précisément de Planchez, où sont père et mère et où son père est maire (si Google ne ment pas).
Elle a réalisé plusieurs documentaires, parmi lesquels François Mitterrand terre d’élection ; Jean-Louis Trintignant, j’ai rendez-vous avec vous ; Brel, Brassens Ferré, trois hommes sur la photo ; Daniel Mitterrand, l’insoumise. Que du beau monde…
Lors d’un entretien avec une journaliste du Journal du Centre de Nevers, Sandrine Dumarais explique comment elle a pu réaliser son film : un ami d’ami de Brassens possédait des films que Brassens avait lui-même tournés.
Ce sont des images intimes. Des images qui nous montrent son monde. On y voit la fameuse Jeanne, qui lui a inspiré une chanson, et Marcel. L’endroit où il a vécu avec eux pendant vingt ans. Ses parents, sa compagne. Ce sont tous ces moments de vie qui lui ont inspiré ses chansons.

Laos 26 Janvier 1976. Un vélo file sur un chemin de terre, un gamin assis à l’arrière, emmené par son père pour une destination lointaine : Le Creusot, rue Foch…

18 Avril 2014, retour vers le futur, assis dans des fauteuils de cinéma, le film du gamin, venu plus de 30 ans après honorer les cendres de son père  resté au pays. Un voyage de 52 minutes, véhiculé en tuk-tuk à la découverte de paysages d’hiver (et variés) au Laos, où l’on se ballade en tong, documentaire ou fiction, documentaire et fiction, l’émotion est là.

Une belle soirée en compagnie du réalisateur qui parle simplement de son pays d’origine, de sa famille, de son film et des conditions de tournage aux quelques 50 spectateurs venus ce vendredi goûter un peu  à ce pays pour beaucoup méconnu. Quelques photos et bientôt une petite vidéo en souvenir de ce moment particulier et charmant que nous avons passé ensemble.